L'artiste, Luce Pelletier


Luce Pelletier est native de Sainte-Luce-sur-mer, Québec, Canada. Elle a complété des études à l'Université de Montréal: une maîtrise ainsi qu'un baccalauréat en histoire de l’art. Elle a aussi obtenu un baccalauréat en enseignement des arts et de la danse contemporaine de l'Université du Québec à Montréal.  Artiste en art visuel, elle fait des installations composées de sculptures et de photographies qui questionnent le rapport de l'homme à la nature.  Luce Pelletier est connue pour ses sculptures dans des lieux publics qui sont conçues avec un souci des gens et adaptées aux environnements qu’ils soient naturels ou urbains. De 2001 à 2004, elle fût directrice d’un centre d'artiste en Montérégie. Elle y a initié Les Éphémérides, événements internationaux d’art in situ. Invitée par René Derouin, elle a participée au Symposium International d’art in situ de la Fondation en 2007. Une exposition solo, à caractère rétrospectif, a été présenté au Centre d’exposition Expression de Saint-Hyacinthe, 2011 et à la Maison des arts Desjardins, 2013. Elle a réalisé une vingtaine d’œuvre d'art public au Québec dont l’une fût offerte lors du 475e de la Ville de Gaspé par la Ville de Québec. En 2012, elle a reçue une mention au Tableau d’honneur de l’UQAM, pour la réalisation de ce projet aux Habitations Jeanne-Mance - première œuvre, du Bureau d’art public de Montréal, qui intègre la médiation culturelle au cœur de son processus de création.  Plusieurs fois boursières du Conseil des arts et des lettres du Québec, les œuvres de Luce Pelletier sont largement diffusées au Canada, en France et aux États-Unis. Son travail est représenté aux États-Unis à Seattle par la galerie Foster White. Ses œuvres figurent au sein de collections d’entreprises et privées au Canada et à l’étranger (Cirque du Soleil ; Banque d’œuvres d’art du Canada…). Depuis 2009, elle est chargée de cours à la Maison des Métiers d’art de Québec.
Démarche artistique
L’étude du paysage est aussi celle de la nutrition, de la géomorphologie, de la culture et de l’histoire humaine. On remarque aujourd’hui que la présence humaine dans la nature est de plus en plus signifiante et qu’elle a largement modifiée et fragilisée les écosystèmes. Qu’advient-il des espèces et des habitats, de la nature sauvage, de l’équilibre des règnes animal, végétal, minéral et humain ? ---- La référence à la nature dépend de l’angle des points de vue, des siècles, des pensées. On ne peut plus parler de nature sauvage sans évoquer la préservation; ni d’agriculture sans parler d’industrialisation et de ses conséquences. On ne peut plus parler de beauté sans soupçonner la présence du leurre, d’une génétique modifiée ou d’une domestication.  ---- Je questionne ces perceptions contradictoires. ---- Mes réalisations en art public tout comme mon travail d’atelier s'appuie sur ces réflexions. Nous sommes liés émotivement et physiquement aux lieux publics qui font partis de notre quotidien.  Mon travail de création vise à éveiller un sentiment d’appartenance au lieu en mettant en évidence ces liens identitaires qui nous définissent.  ---- Je crée des œuvres d’art publique en respectant le contexte architectural, thématique et aussi humain. Ces différents contextes sont très stimulants et me permettent de renouveler et d’actualiser ma réflexion critique et esthétique. J'emploie les technologies de pointe, pour la réalisation des œuvres d'art public, ce qui apporte une touche particulière à mes créations dont la facture s'inspire du monde organique.   ---- Mon travail tente de révéler ces liens profonds qui nous définissent ensemble; ces images intemporelles destinées à notre quotidien tout comme à cet avenir que nous sommes. Si vous êtes intéressés à vous procurer une oeuvre de l'artiste, voir le lien suivant Saatchi Online



 

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